Filets de saumon au pesto de coriandre

Un peu d’histoire : la coriandre

« Mentionnée dans le livre de l’Exode, et consommée commeplante amère durant la Pâques juive, la coriandre fut une des premières plantes aromatiques utilisée par l’homme, notamment en Egypte, en Chine où on l’utilise depuis le Ve s. et en Inde. Entreposée dans les palais de la Grèce antique à la fin de l’âge de Bronze vers 140O avant notre ère, elle était utilisée à la même époque comme médecine en Egypte; on en retrouve même la trace dans les tombes de certains pharaons.

Les feuilles mais surtout des fruits immatures dégagent une odeur assez forte, pénétrante, voire désagréable qui rappelle celle de la punaise d’où son surnom de punaise arabe et son nom original dérivé du grec koris signifiant punaise et andros, mâle.

Son odeur a donné lieu à une superstition fort ancienne : Pouréloigner les démons, rien ne vaut une poignée de coriandre jetée au feu, racontent les sages du Moyen-Age. Mais une autre école prône à la même époque le côté aphrodisiaque de la plante. Les deux théories se rejoignent car un peu de verdeur, un peu de piquant en amour devient rapidement une perversion démoniaque chez les pudibonds.

Charlemagne, reconnaissant l’avantage de la coriandre comme herbe bactéricide ordonne sa culture dans toutes les fermes impériales. Son goût prononcé pouvait pallier à la rareté et à la chèreté des épices.

Durant l’époque médiévale et la Renaissance, les graines de coriandre entrent aussi bien dans la composition de recettes culinaires, de médicaments et potions que dans les filtres d’amour.

La coriandre en voyage .

L’utilisation de la coriandre s’est propagée en Europe de l’ouest jusqu’en Angleterre au fur et à mesure de la pénétration des Romains sur cette partie du globe. A la fin de l’âge de Bronze, c’est la coriandre qui parfume leur gruau d’orge. Les Anglais préfèrent la nommer « Dizzicorn » parce que la coriandre consommée en grande quantité produit des étourdissements et a un effet narcotique sur l’organisme.

Plus tard, les premiers colons qui immigrèrent en Nouvelle-Angleterre l’apportèrent en Amérique et la coriandre devint une des épices les plus cultivées de la colonie. Adoptée depuis longtemps par les Espagnols, les conquistadores l’emportèrent au Mexique et au Pérou. La coriandre fut rapidement associée au piment broyé et devint une des composantes traditionnelles du chili d’Amérique.

Au XlXe siècle, la coriandre prend un certain recul dans la cuisine européenne. Elle n’est plus à la mode mais durant la deuxième guerre mondiale, alors que plusieurs produits bruts étaient rationnés, on créa les « sugar drops », soit la graine de coriandre enrobée de sucre blanc ou rose. De jolies filles montées sur des chars jetaient de pleines poignées dans la foule à l’époque du carnaval. C’est l’origine des confettis et le retour triomphal de la coriandre. »

Source : http://gourmetpedia.org/produits/articles/coriandre-historique/

Ingrédients, pour 2 personnes

  • 2 filets de saumon
  • 50 g de pignons de pin
  • 10 cl d’huile d’olive
  • 1/2 bouquet de coriandre
  • 1 gousse d’ail
  • 60 g de parmesan
  • Sel
  • Poivre

La recette

Faire dorer les pignons dans une poêle antiadhésive.

Mixer les pignons avec le parmesan, la coriandre effeuillée, et la gousse d’ail.

Saler et poivrer au goût.

Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle et faire dorer les filets de saumon 5 minutes de chaque côté.

Servir avec des légumes, des brocolis par exemple.

Bon appétit !

Laisser un commentaire

Create a website or blog at WordPress.com par Anders Noren.

Retour en haut ↑

En savoir plus sur Passeport pour la cuisine

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading

Verified by MonsterInsights