Epaule d’agneau de 7 heures

Un peu d’histoire : l’agneau de Pâques

« L’image de l’agneau est profondément enracinée dans le monde biblique. Son sens s’enrichit au fil des livres. L’image n’en a que plus de force et de richesse quand elle est appliquée à Jésus.

Un peuple nomade

Le peuple de la Bible a été marqué par les traditions de ses ancêtres qui étaient nomades et élevaient des troupeaux. Chaque année, au printemps, ces pasteurs abandonnaient leur vieux campement pour conduire leurs bêtes vers des prairies nouvelles. Lors de la fête qui marquait ce départ, ils avaient l’habitude de manger un agneau rôti.

Le goût de la liberté

Mais plus tard, les nomades vont devenir des captifs en Égypte. Ils ne renoueront avec cette antique tradition qu’au cours de la nuit où ils vont quitter le pays de l’esclavage. L’agneau mangé ce soir-là, le peuple ne l’oubliera jamais : il a le goût de la liberté, il est le signe de la fidélité de Dieu pour son peuple. C’est pour quoi, chaque année, les enfants d’Israël en font mémoire.

Le Serviteur

Pour Israël, l’image de l’agneau est donc inséparable de l’expérience d’un Dieu qui aime son peuple et qui le sauve triomphalement. Mais une autre utilisation de l’image de l’agneau va, elle aussi, marquer la foi d’Israël. C’est celle qu’en fait le prophète Isaïe pour parler du Serviteur du Seigneur humilié qui meurt pour le péché de tous : « Comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche ». (Is 53, 7)

Agneau de Dieu

Le Nouveau Testament va faire se rejoindre les deux aspects de l’image. Jean Baptiste désigne Jésus comme l’Agneau de Dieu aux disciples (Jn 1, 29). Au moment de la Passion, cette image revient notamment dans l’évangile de Jean : Jésus est crucifié à la sixième heure (Jn 19, 14), celle où, dans le Temple, on sacrifiait les agneaux pour la Pâque. Il est à la fois le Serviteur et l’agneau de la Pâque.

Agneau vainqueur

Mais avec la résurrection de Jésus, l’agneau victime est devenu l’Agneau vainqueur. Il est celui dont le sang donne la victoire à ses fidèles : le mal, la mort n’ont plus le dernier mot (Ap 12, 11). Jésus a traversé la mort, il est l’agneau de la nouvelle Pâque. Les fidèles qui se nourrissent de son corps et de son sang vivent de sa vie. Dans la grande liturgie céleste de l’Apocalypse, les Vivants, les Anciens et la multitude des anges l’acclament en disant : « Il est digne de recevoir puissance et richesse, sagesse et force, honneur, gloire et bénédiction ! » (Ap 5, 12). »

Source : https://www.la-croix.com/Definitions/Bible/Agneau-de-Dieu/Pourquoi-parler-de-l-agneau-de-la-Paque

Ingrédients

Pâte morte

  • 300 g de farine + 3 c. à s.
  • 1 pincée de sel fin
  • 15 cl d’eau
  • 1 œuf

Gigot d’agneau

  • 1 épaule d’agneau
  • Sel fin
  • Poivre
  • 1 tête d’ail rose
  • 1 oignon
  • 1 carotte
  • Huile d’olive
  • 10 cl de vin blanc sec
  • 25 cl de fond de veau clair
  • 1 brin de thym
  • 1 feuille de laurier

Commerçant

Agneau : La Boucherie Rouvrais, La Ferté-Fresnel (61)

La recette

La pâte morte

Mettre la farine et la pincée de sel dans le bol du robot. Ajouter l’oeuf.

Verser l’eau dans le bol du robot.

Mélanger jusqu’à obtention d’une pâte élastique.

Étaler un morceau de film alimentaire sur le plan de travail, le fariner légèrement (environ 1 cuillère à soup) et verser la pâte dessus.

L’envelopper dans le film comme pour une papillote.

La laisser reposer au moins 1 h au réfrigérateur.

L‘épaule d’agneau

Saler et poivrer généreusement la viande des deux côtés.

Séparer les gousses d’ail.

Éplucher l’oignon et la carotte.

Laver la carotte, l’éplucher et la couper en petits cubes (mirepoix).

Couper l’oignon en deux et le ciseler.

Faire chauffer 2 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une cocotte.

Ajouter l’épaule.

La faire dorer 5 min à feu vif de tous les côtés en l’arrosant avec l’huile.

Retirer l’épaule de la cocotte et la poser sur un plat.

Mettre les gousses d’ail, la carotte et l’oignon dans la cocotte, saler.

Arroser de vin blanc, mélanger, puis le laisser évaporer totalement à feu moyen, sans laisser brûler.

Remettre l’épaule dans la cocotte en la posant sur les légumes.

Verser le fond de veau autour.

Ajouter le thym et le laurier.

Nettoyer les bords de la cocotte avec un pinceau humide et portez à ébullition.

Fariner légèrement le plan de travail (environ 1 cuillère à soupe) et rouler la pâte morte en l’étirant pour former un boudin de 2 cm de diamètre.

Préchauffer le four (sol et voûte) à 120 °C (th. 4).

Couvrir la cocotte et passer un pinceau humide sur le tour du couvercle.

Poser le boudin de pâte sur le bord du couvercle en appuyant pour bien le souder avec la cocotte.

Enfourner et laisser cuire 7 h.

À la fin de la cuisson, sortez la cocotte du four.

Décoller la pâte au couteau, ouvrir la cocotte et passer un pinceau humide sur les bords.

Servir l’épaule à la cuillère.

N.B.

La pâte morte était très liquide et ce fut compliqué à l’appliquer sur la cocotte. La prochaine fois, je me passerai de cette étape car j’ai vu d’autres recettes d’agneau de 7h00 sans cette pâte.

J’ai utilisé du romarin plutôt que du thym.

Cette recette s’appelle aussi agneau à la cuillère parce qu’on peut servir la viande avec une cuillère tellement elle est fondante.

La cuisson s’est faite sur deux jours : une première fois pendant 5h00 puis le lendemain pendant 2h00.

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