Le foie gras : un peu d’histoire
L’origine du foie gras « remonte à 2500 ans avant J-C ! A cette époque, ce sont les Égyptiens qui ont les premiers remarqué que les anatidés (c’est-à-dire l’espèce des oiseaux tels que les oies, cygnes, canards et autres) se gavaient naturellement avant leur migration. Il est vrai qu’un canard sauvage peut doubler son poids en stockant de la graisse dans son foie.
Les Égyptiens reproduisirent le gavage pour pouvoir consommer de beaux gros oiseaux, leur but n’étant pas de manger le foie, mais bien d’obtenir une chair tendre, grasse et plus gouteuse. D’ailleurs, la graisse des oies ou canards était simplement utilisée pour la conservation des aliments, la cuisine ou l’éclairage ! Le foie gras à cette période n’était pas du tout exploité.
… puis l’Empire Romain
La pratique du gavage se répandit dans toute la région méditerranéenne et continua sous l’Empire romain. Il s’appelait en latin Jecur ficatum, littéralement « foie aux figues ». Le terme ficatum (figue) devint figido au 8eme siècle puis feie au XIIe et finalement foie.
Le gavage des oies se faisait en fait avec des figues séchées. Le foie produit commença à intéresser les Grecs et les Romains et devint un mets prisé, évoqué dans
certains écrits d’Homère et d’Horace. Les Romains s’empressèrent de l’importer dans leurs nouvelles provinces, dont la Gascogne, appelée alors « Novempopulanie ». Peuplée d’un mélange de Celtes et d’Ibères, elle était la 9ème province romaine, avec comme capitale Elus (l’actuelle Eauze, capitale de l’Armagnac cela dit en passant) située à égale distance entre Toulouse et Bordeaux.
… puis l’influence des Juifs
Après la chute de l’Empire romain, la tradition du foie gras se développa en Europe centrale sous l’influence des Juifs. Mais pourquoi les Juifs ? Parce que l’usage du beurre avec la viande et du saindoux leur était interdits, l’huile d’olive n’était pas facile à trouver en Europe centrale, donc les populations de confession juive utilisaient de la graisse d’oie pour cuisiner.
La technique de gavage s’implanta d’ailleurs partout où les Juifs s’installèrent : l’Alsace, la Hongrie, la Bulgarie notamment, régions productrices de foie gras de nos jours. Vers la fin du 15ème siècle, Christophe Colomb ramena d’Amérique une céréale inconnue alors : le maïs. Le gavage connut alors un nouvel essor avec le maïs à la place des figues. Dès le 16ème siècle, les juifs alsaciens composèrent des recettes de foies gras avec une dizaine d’épices telles que la coriandre, la muscade, le clou de girofle etc… tradition perpétuée aujourd’hui puisque les alsaciens ont l’habitude de manger le foie gras avec le pain d’épices par exemple. »
Source : https://gourmandisesansfrontieres.fr/2012/03/le-foie-gras-cest-toute-une-histoire/
Ingrédients
La recette
Mettre dans un bol le sel, le cognac et le poivre blanc.
Mélanger.
Mettre le foie gras de canard dans un plat creux.
Séparer les deux lobes de foie gras.
Verser le mélange sur les 2 lobes de foie gras.
Réserver le foie gras sous un film plastique au frigo au minimum pendant 8 heures.
Reconstituer le foie gras en rapprochant les 2 lobes et le placer au milieu d’un film alimentaire de 50 cm de longueur.
Emballer le foie gras bien serré en chassant l’air, de façon à former un cylindre régulier de 7 cm de diamètre.
Nouer les extrémités.
Recommencer l’opération avec une seconde feuille de film alimentaire, puis 2 couches de papier aluminium.
Mettre 800 g d’eau dans le bol du thermomix.
Ajouter le varoma.
Cuire 14 minutes/Varoma/vitesse 2.
Retourner le foie gras.
Cuire 10 minutes/Varoma/Vitesse 2.
Réserver jusqu’à ce que le foie gras ait refroidi (environ 1 heure).
Réserver au réfrigérateur au minimum 72h00.
Sortir le foie gras 15 minutes avant de le trancher.
Bon appétit !
Un peu d’histoire : les œufs brouillés
François de la Varenne (1664) donne la première recette d’œufs brouillés disponible en français « 15 – faire fondre du beurre avec des œufs dans un plat, assaisonnez de sel et de muscade, lors qu’ils sont sur le feu remuez avec une cuillère jusque à ce qu’ils soient cuits et servez ». Jourdan Le Cointe (1790) faits ses œufs brouillés de 8 jaunes 4 blancs et un bon bouillon et indique «ne laissez pas trop cuire». Le terme œufs brouillés est présent dans la littérature numérisée depuis 1740 avec une fréquence significative depuis 1875.
Les anciens égyptiens auraient été amateurs d’œufs brouillés de crocodile supérieurs aux œufs de poule. La cuisine classique fin xixe siècle, début xxe siècle servait en plus des œufs de poule, les œufs de tortue, de mouette, de caïman, de vanneau, de perruche, de faisane, de nandou (Œufs brouillés de nandou aux pointes de salicorne). Levaillant (1865) décrit la manière de cuire un œuf brouillé d’autruche directement dans sa coquille, décalottée, posée sur des cendres chaudes et qu’on remue avec une cuillère («malgré le goût exquis, je ne pus en manger que la moitié»).
Ingrédients, pour 2 personnes
La recette
Râper l’oignon. Pour réaliser des pickles, réserver un petit peu d’oignon dans un bol et ajouter les 2 cuillères à soupe de vinaigre et le sel.
Dans une poêle, faire chauffer l’huile et ajouter le reste de l’oignon. Faire cuire pendant 3 à 4 minutes puis ajouter le curry.
Râper les deux tomates.
Couper la coriandre
Déplacer l’oignon râpé à une extrémité de la poêle et faire cuire les tomates jusqu’à ce qu’elles aient rendu leur eau.
Mélanger l’oignon aux tomates. Poursuivre la cuisson encore une minute puis pousser la préparation à une extrémité de la poêle.
Couper les briochettes en 2 puis les faire cuire quelques instants jusqu’à ce qu’elle aient une couleur dorée.
Prendre un peu du mélange tomate/oignon et l’étaler sur les briochettes et déposer la coriandre sur les briochettes.
Battre les oeufs puis les faire cuire dans la poêle avec un peu de beurre.
Dresser les assiettes avec les briochettes, les œufs brouillés et les pickles d’oignon.
Le lien de la vidéo : https://www.facebook.com/jamieoliver/videos/454545233048058
Un peu d’histoire
Il était une fois, à l’époque du prince Metternich en 1832 à Vienne, un apprenti du nom de Franz Sacher. Un jour, comme le Prince voulut convier ses invités à un de ses somptueux dîners, il demanda à son chef cuisinier de lui faire un dessert. Malade, ce chef ne put se mettre à la tâche et c’est donc l’apprenti Franz Sacher qui lui concocta un gâteau mélangeant savamment chocolat et confiture d’abricot et c’est ainsi qu’est née la fameuse Sachertorte !
Source : https://www.autriche.com/blog/2016/10/24/histoire-et-recette-de-la-sachertorte
Les ingrédients
Pour le gâteau au chocolat
150g de chocolat noir pâtissier
6 blancs d’œufs
6 jaunes d’œufs
30g de maïzena
120g de farine
150g de beurre
150g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
2 c. à c. de levure chimique
1 c. à c. de bicarbonate
1 pincée de sel
450g de confiture d’abricots pour la garniture
Pour le glaçage au chocolat
200g de chocolat noir haché en morceaux
235g de crème liquide entière (35%)
35g de beurre
1 c. à s. de sucre
La recette
Le gâteau
Faire fondre le chocolat au micro-ondes en remuant toutes les 30 secondes. Réserver.
Dans un saladier, verser le beurre coupé en petits dés. Ajouter la moitié du sucre. Travailler le mélange à l’aide d’une spatule. Puis fouetter à l’aide du batteur pendant environ 8 minutes jusqu’à ce que le mélange soit bien mousseux.
Ajouter les jaunes d’œufs un à un en fouettant entre chaque ajout.
Ajouter le chocolat refroidi et fouetter de nouveau jusqu’à l’obtention d’un mélange lisse et brillant. Réserver.
Dans un autre saladier, tamiser la farine, la maïzena, la levure et le bicarbonate. Mélanger
Ajouter la moitié des poudres au mélange chocolat. Mélanger délicatement à l’aide de la maryse pour les incorporer.
Dans un autre saladier, monter les blancs en neige avec la pincée de sel. Lorsqu’ils sont mousseux, ajouter le reste du sucre tout en fouettant pour les serrer. Incorporer le sucre vanillé.
Ajouter une petite partie à la base de chocolat. Remuer énergiquement pour bien détendre la pâte.
Ajouter la moitié du reste des blancs. Mélanger.
Incorporer la moitié du reste des poudres. Mélanger.
Ajouter le reste des blancs. Mélanger.
Verser la pâte dans un moule beurré de 23 cm.
Préchauffer le four à 170° et enfourner pendant 40 à 50 minutes.
Démouler sur une grille et laisser refroidir.
Le glaçage
Dans une casserole, verser la crème liquide et le sucre. Porter à ébullition.
Verser la moitié de la crème sur le chocolat. Attendre quelques secondes. Remuer.
Puis, incorporer le reste de la crème. Mélanger à nouveau.
Incorporer le beurre coupé en petits morceaux. Mélanger et laisser refroidir.
Le montage
Découper le chapeau du gâteau pour avoir un gâteau bien droit.
Couper le reste du gâteau en 3 disques de même taille.
Dans une casserole, verser la confiture d’abricot et faire chauffer.
Retirer du feu puis mixer la confiture pour ne plus avoir de morceaux.
Laisser tiédir la confiture.
Déposer le premier disque de gâteau sur une grille et garnir de confiture d’abricot.
Déposer le second disque et appuyer légèrement.
Mettre une autre couche de confiture.
Déposer le dernier disque du gâteau au chocolat.
Recouvrir tout le gâteau avec la confiture restante.
Badigeonner les bords à l’aide d’un pinceau.
Réserver le gâteau 20 minutes au frigo.
Après repos, glacer avec le glaçage au chocolat.
Laisser égoutter et réserver 15 minutes au frigo.
Bon appétit !
Un peu d’histoire : les pastéis de nata
« C’est grâce aux moines et aux religieuses du monastère des Hiéronymites, situé dans l’ancienne ville de Belém, que les pastéis de nata ont vu le jour au XIXe siècle. Alors que les blancs d’œufs étaient utilisés pour l’amidonnage des habits et la préparation des hosties, ils ont eu la bonne idée de cuisiner des petites tartelettes avec les jaunes, ce qui donna les pastéis de Belém. Depuis, les pastéis ont conquis le monde, et notamment l’Asie et la Chine, en passant par l’ex-colonie portugaise de Macao. La version locale s’appelle « egg tart » et elle est, à vrai dire, pratiquement semblable à l’originale. Aujourd’hui, c’est à l’Antiga confeitaria de Belém, près de Lisbonne que l’on trouve les meilleurs pastéis de Belém, une recette bien gardée entre ses murs. Pour goûter l’une des 20 000 tartelettes qui sortent du four chaque jour, il faudra être patient et faire la queue. »
Source : https://www.routard.com/contenu-dossier/cid138789-gastronomie-15-desserts-du-monde-entier.html
Ingrédients
La recette
La pâte feuilletée
Fariner le plan de travail et étaler la pâte afin d’obtenir un grand rectangle de 30 x 25 cm.
A l’aide d’un pinceau, humidifier légèrement la pâte feuilletée.
Rouler le rectangle sur lui même afin d’obtenir un boudin de pâte.
Découpez 10 tronçons d’environ 1,5cm de hauteur.
Beurrer des moules à muffin.
Déposer les tronçons à la verticale et étaler la pâte feuillétée dans chaque moule.
Réserver au frigo
La crème
Dans une casserole, verser l’eau, le sucre, le zeste du citron et la cannelle.
Chauffer sur feu moyen et porter à ébullition jusqu’à la température de 105°.
Filtrer le sirop pour retirer les zestes. Laisser tiédir.
Dans une autre casserole, mélanger la farine petit à petit avec le lait.
Faire cuire à feu moyen jusqu’à épaississement sans cesser de remuer.
Retirer la casserole du feu, puis ajouter le sirop tiède petit à petit.
Ajouter les jaunes d’œufs et mélanger doucement.
Asssemblage
Répartir la crème dans les fond de pâte feuilletée.
Préchauffer le four à 250° et enfourner de 15 à 18 minutes.
Bon appétit !
Un peu d’histoire : le mafé
« Les peuples mandingue et bambara du Mali sont à l’origine du mafé, mais il est rapidement devenu populaire au Sénégal et en Gambie. En raison de la croissance de l’industrie de l’arachide au cours de la colonisation au XIXe siècle, des variations du plat ont commencé à apparaître à travers l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale.
Le mafé (ou maafé) est un ragoût ou une sauce traditionnelle (selon la consistance) consommée au Sénégal, en Afrique de l’Ouest. C’est un simple ragoût à base de cacahuètes et de tomates préparé avec du boeuf ou de l’agneau, qui est servi avec du riz.
Les arachides ne sont pas originaires du continent, mais ont été introduites là dans les années 1560 par les Espagnols et les Portugais quand ils ont commencé à coloniser les pays africains. C’est après cette date que le mafé, et ses nombreuses variantes, ont commencé à apparaître à travers l’Afrique de l’Ouest. »
Source : https://www.196flavors.com/fr/senegal-mafe/
Ingrédients
La recette
Laver les légumes.
Eplucher l’oignon et les gousses d’ail et les émincer. Réserver.
Couper les tomates en morceaux. Réserver.
Couper les extrémités des gombos puis découper le reste des gombos en tranches. Réserver.
Eplucher la patate douce et la couper en morceaux.
Assaisonner les cuisses de poulet avec le sel et le piment d’Espelette.
Dans un filet d’huile d’olive, saisir les cuisses de poulet quelques minutes dans une cocotte jusqu’à ce qu’elles soient légèrement colorées. Réserver.
Ajouter les oignons, l’ail, les tomates coupées en morceaux. Faire cuire quelques minutes.
Ajouter le concentré de tomates, les cuisses de poulet et un verre d’eau.
Poursuivre la cuisson 10 à 15 minutes.
Ajouter les tranches de gombos, un verre d’eau et poursuivre la cuisson 30 minutes.
Mélanger de temps en temps.
Dans un bol, mélanger la pâte d’arachide avec 3 à 4 cuillères d’huile d’arachide.
Ajouter ce mélange dans la cocotte. Mélanger.
Ajouter les morceaux de patate douce.
Poursuivre la cuisson pendant 30 minutes à feu doux.
Mélanger de temps en temps.
Servir avec du riz.
Un peu d’histoire : la morille
« Le champignon semble être le plus ancien héritage de notre alimentation.
Au Ve siècle avant notre ère, le médecin grec, Hippocrate, écrit les premiers documents portant sur leur emploi en cuisine et en médecine, tandis qu’au Ie siècle, Pline l’Ancien présente une première classification des espèces comestibles et vénéneuses connues à l’époque.
Les Romains sont très friands de champignons et les consomment surtout comme condiment.
C’est aussi un met très recherché du Moyen Âge à la Renaissance.
L’homme a, depuis la nuit des temps, cherché à domestiquer le champignon.
Les Grecs et les Romains savent obtenir des « pholiotes » en recouvrant des souches de figuiers de fumier. En Chine, les premières « fermes » datent du VIIe siècle pour cultiver le « Shiitaké » sur les souches de chêne.
Toutefois, en Occident, il faut attendre le XVIIe siècle pour que La Quintinie, le célèbre jardinier de Louis XIV, cultive l’agaric, « le Rosé des prés » en plein air, dans le potager royal de Versailles.
Au XIXe siècle, sous Napoléon Ier, l’agronome français Chambry, expérimente la culture des champignons dans les carrières abandonnées autour de Paris avec des conditions hygrométriques optimales. Le champignon de Paris est né.
Se prêtant relativement bien à la culture artificielle et de croissance rapide, il se diffuse rapidement en Europe.
On trouve aussi de plus en plus de truffes, de chanterelles, de morilles et autres bolets récoltés à l’état sauvage et généralement offerts séchés.
Sur le million d’espèces de champignons connues, plusieurs centaines sont consommées par l’être humain, à travers le monde. »
Source : https://www.cuisinealafrancaise.com/fr/produits/primeurs-legumes/champignons/morilles
Ingrédients, pour 4 personnes
Commerçants
Filet de bœuf : La Boucherie Rouvrais, La Ferté-Fresnel, 61
Morilles séchées : Au Cours des Halles, La Ferté-Fresnel, 61
La recette
La sauce
Mettre les morilles à réhydrater dans de l’eau tiède.
Égoutter les morilles. Les rincer sous l’eau courante afin d’éliminer le sable. Les mettre dans une casserole avec le bouillon de volaille et les faire cuire pendant 5 minute. Les égoutter et conserver le jus de cuisson.
Eplucher et hacher l’échalote. Réserver.
Dans une casserole, faire sauter les morilles 5 minutes dans 20 g de beurre avec l’échalote hachée, assaisonnez de sel, poivre.
Dans une casserole, faire fondre 30 g de beurre et ajouter la farine. Laisser cuire à feu doux en remuant au fouet pendant 2 minutes, puis verser sur ce roux le jus de cuisson des morilles. Faire bouillir, ajouter la crème et laisser cuire doucement.
Verser ensuite les morilles dans la sauce et laisser mijoter 10 min avant de servir.
Le rôti
Préchauffer le four à 200°.
Enfourner le rôti et baisser la température à 180°.
Cuire 20 minutes.
Servir aussitôt avec la sauce et des pommes de terre sautées ou une purée.
Un peu d’histoire : le boeuf Stroganov
« Le célèbre bœuf au paprika est né chez un aristocrate russe de la famille Stroganov mais on ne sait pas, aujourd’hui encore, si c’était chez Pavel Alexandrovitch Stroganov (1774-1817) ou chez Alexandre Grigorievitch Stroganov (1795-1891). Quoi qu’il en soit, la recette a gardé le nom de Stroganov (à l’époque, la tradition russe voulait que le chef d’un aristocrate donne à ses plus belles créations le nom de la noble personne qui l’employait). À partir de là, le bœuf Stroganov fait le tour du monde. Chassés de Russie pendant la révolution, les Russes blancs se réfugient en Chine. Et on commence à servir du bœuf Stroganov dans les hôtels et les restaurants chinois. Plus tard, il sera importé aux États-Unis, sans doute par des militaires américains stationnés en Chine, et connaîtra un succès fou dans les années 1950, avant d’investir les tables européennes. »
Source : https://www.750g.com/le-boeuf-stroganov-histoire-et-recette-d-un-succes-russe-a25932.htm
Ingrédients
La recette
Couper le bœuf en lamelles.
Dans un saladier, mettre le bœuf, la feuille de laurier, l’oignon, le thym, 1 cuillère à café de paprika, sel, poivre et le vin.
Laisser mariner 1 heures en remuant de temps en temps.
Récupérer la viande dans une assiette et les oignons dans une autre.
Réserver le jus de marinade.
Dans la casserole, faire chauffer 2 cuillères à soupe d’huile d’olive puis mettre à dorer la viande 2 minutes. Réserver.
Faire revenir les oignons et les champignons à feu moyen avec le reste de paprika et le sucre.
Lorsque les champignons ont réduit, ajouter le jus de marinade. Laisser mijoter 5 minutes.
Ajouter le concentré de tomate, la moutarde et la crème. Laisser mijoter à feu doux 5 minutes.
Rectifier l’assaisonnement.
Mettre la viande dans la sauce et laisser mijoter à nouveau 5 minutes.
Un peu d’histoire : la moutarde
« Comme celle de beaucoup d’aliments, d’épices ou de condiments, l’origine et les différents usages de la moutarde se perd dans la nuit des temps.
L’origine géographique de la moutarde reste imprécise. Certains chercheurs situent ses origines en Afghanistan entre 5500 et 2300 av. JC. Pour d’autres, elle est de l’est de l’Inde et la Chine. La moutarde brune est maintenant cultivée et utilisée sur les cinq continents dans les régions à climat subtropical tempéré. Mille ans après les Sumériens (3000 ans av. JC) à qui on doit les premières traces de moutarde, cette espèce est cultivée par de nombreuses civilisations. Les Égyptiens prétendaient en avoir décelé les vertus depuis la plus haute antiquité.
La moutarde est connue, dans l’ancien testament, sous le nom de sénevé. L’apôtre Matthieu, nous en parle dans la parabole du grain de sénevé. Les Grecs attribuaient sa découverte à Esculape.
Elle fut introduite en Gaule par les Romains il y a environ 4000 ans. Les Romains en étaient grands amateurs et l’Empire tout entier en fit un accompagnement habituel de sa nourriture. Pline l’Ancien étudia ses différentes espèces dans son universelle et fameuse Histoire naturelle. La moutarde s’adapta facilement à notre terroir: vigne, mère du vin et grand-mère du vinaigre et la moutarde firent bon ménage. Les graines de moutarde poussaient naturellement en abondance. Puis, plus tard le bon roi Charlemagne recommanda de cultiver cette épice dans tous ses états généraux ainsi que les jardins bordant les monastères en banlieue de Paris. La culture de la moutarde gagne progressivement l’Allemagne puis l’Angleterre. En Europe du nord, une croyance voulait que l’on répande quelques graines de moutarde autour de sa maison pour y chasser les mauvais esprits… Elle apparaît en Espagne avec l’arrivée des légions romaines, puis en Inde véhiculée par Vasco de Gama. »
Source : http://cnrscuisine.canalblog.com/archives/2013/09/12/27998785.html
Ingrédients
Producteur
Tomates noir de Crimée : La Ferme du Bois Dais, Monnai, 61
La recette
Préchauffer le four à 200°.
Etaler la pâte dans un moule à tarte.
Etaler la moutarde à l’aide d’une cuillère à soupe.
Laver les tomates et les couper en tranches.
Disposer les tomates sur la pâte.
Enfourner pour 30 minutes.
Bon appétit !
Un peu d’histoire : l’aubergine
Il y a 4 000 ans, les premières cultures balbutiantes de cette plante originaire d’Asie méridionale poussent dans la région d’Assam et en Birmanie. Le légume prospère toujours en terre indienne qui dispose d’une quantité impressionnante de variétés de toutes les couleurs. On la trouve également en Chine, quatre siècles avant notre ère.
Puis, avant le Moyen Âge, l’aubergine gagne l’Afrique du Nord dans les malles des grandes caravanes, d’abord des Perses, qui nomment la plante bâdengân, puis des Arabes qui l’appellent al-bâdinjân. Les navigateurs arabes l’introduisirent dans tout le bassin méditerranéen où elle est rapidement adoptée. Au début du Moyen Age, les Arabes emmènent leur al-bâdinjân dans l’Espagne qu’ils envahissent par l’Andalousie. Arrivée en Catalogne, elle se nomme désormais albergínia.
Au XIV ème siècle, elle est introduite en Italie ainsi que dans le sud de la France via l’Afrique. Les médecins et botanistes lui attribuent l’origine de fièvres et de crises d’épilepsie et l’appellent « Pomme de Sodome », la Solanum insanum ; l’insane, la mauvaise à la consommation, qui rend fou. Les Italiens ont conservé cette appellation en déformant Solanum insanum en melanzana.
Au XVIII ème siècle : le naturaliste Linné, conscient du succès de la Solanum insanum chez les populations méditerranéennes, la rebaptise plus sobrement Solanum melongena : la pomme mauvaise mais apaisante. L’aubergine, en Europe, reste principalement une plante ornementale, comme cette variété « aux œufs » des Anglo-Saxons, à petits fruits ovales parés d’une robe somptueuse, qu’ils cultivent alors dans la maison. D’ailleurs, en anglais, aubergine se dit Eggplant.
Puis, le roi Louis XIV, séduit par la prestance de ce légume replet à robe violette, demande à son jardinier d’en faire la culture. En 1750, le mot aubergine apparaît dans la langue française.
En 1790, les Révolutionnaires Méridionaux lui font franchir la Loire et placent l’aubergine sur les tables d’un restaurant parisien réputé sous le Directoire : « Les Frères provençaux ». Il faut pourtant attendre le XIX ème siècle pour la voir apparaître dans les livres de cuisine et sur la plupart des marchés (en 1825 à Paris).
Thomas Jefferson dans le même temps l’a introduite aux Etats-Unis et fait de nombreuses expériences de culture avec des graines et des boutures provenant de plusieurs variétés.
Aujourd’hui, la culture et les croisements de l’aubergine ont permis d’en améliorer la saveur, loin de la grande amertume des premières variétés.
Ingrédients
La recette
Préchauffer le four à 200°.
Laver les aubergines et les couper en morceaux.
Les disposer dans le plat.
Ajouter la sauce tomate et mélanger pour la répartir sur toutes les aubergines.
Couper la mozzarella en morceaux.
Répartir la mozzarella dans le plat et sur la dernière couche d’aubergines.
Enfourner pour 45 minutes.
Bon appétit !
Un peu d’histoire : le riz
« Cette culture se répand vers le sud de l’Inde et au travers de la Chine, puis en Corée, au Japon, en Indonésie et en Thaïlande. Elle se déplace ensuite vers l’Ouest, en Perse.
En 320 avant J.-C., Alexandre le Grand rapporte la culture du riz en Grèce. De leur côté les Arabes la répandent en Égypte, puis aux alentours du Xème siècle, ils l’étendent sur les côtes orientales de l’Afrique et à Madagascar. Enfin, les Maures introduisent le riz en Afrique du Nord, puis en Espagne vers le XIème siècle d’où il s’étend en Italie. Les Turcs quant à eux font pénétrer le riz dans la plus grande partie de l’Europe du Sud-Est. De leur côté, les Portugais l’apportent en Guinée vers le milieu du XVème siècle. Dans les régions intérieures de l’Afrique, un riz de variété différente (O. Glaberrima) était déjà cultivé. Les Portugais introduisent le riz au Brésil et les Espagnols en Amérique Centrale et dans certaines parties de l’Amérique du Sud.
La légende raconte qu’en 1696 un bateau venant de Madagascar échoue sur les côtes de Caroline du Sud. Pour remercier les autochtones de leur aide à la réparation de son vaisseau, le capitaine offre quelques sacs de riz de sa cargaison. C’est le début de la riziculture en Amérique du Nord.
Cette région est longtemps considérée comme le grenier à riz des États-Unis, mais en raison de fréquents cyclones violents et dévastateurs, les États de Caroline sont plus tard supplantés par l’Arkansas, la Louisiane et le Texas. Le riz est devenu le premier produit agricole d’exportation d’Amérique l’année de son indépendance (1776). En Californie la culture s’est développée à partir de 1860, date de la première récolte, du fait de la « Ruée vers l’Or » et d’une massive immigration chinoise sollicitée pour la construction du chemin de fer. »
Source : https://www.leriz.fr/la-filiere/lhistoire-du-riz/
Ingrédients
Cuire le riz comme indiqué sur le paquet. Réserver.
Dans une casserole, verser la moitié du lait de coco et le laisser épaissir quelques minutes en mélangeant de temps en temps.
Ajouter le sucre, le sel et le riz. Ajouter un peu d’eau.
Mélanger puis verser le reste du lait de coco.
Cuire à couvert durant 15 minutes.
Couper les fraises en morceaux.
Dresser le riz sur une assiette à l’aide d’un ramequin et déposer les morceaux de fraises.
Bon appétit !